je vous propose une fiche avec anecdotes, sur les plantes de notre région.
Ceci sans prétention, si ce n’est que pour enrichir nos connaissances.
Je suis donc à la recherche d’anecdotes.
 À vous de cultiver ces fiches. N’hésitez pas à me solliciter.

Semons ensemble pour mieux récolter les fruits du savoir et donner du piment à nos randonnées (Texte de Philippe Delatte)

Galium des parisiens

Plante trouvée lors de la sortie à St Gilles avec MIchèle
le 12 juin 2016

Garance

Trouvée du côté de saint Révérend en randonnée du 3 décembre 2015, la garance, du latin warentia teinture écarlate, est de la famille des rubiacées.C’est une plante à feuilles accrocheuses, à fleurs jaunes et à fruits charnus, sous forme de petites baies noires.
L’une de ces variétés est la garance des teinturiers, avec des rhizomes et des racines rouges qui contiennent de l’alizarine et de la purpurine qui ont la propriété de donner aux tissus une belle couleur rouge. Les racines et les rhizomes étaient séchés, puis réduits en poudre dans des moulins à garance.La garance fut cultivée surtout dans le Vaucluse et l’Alsace au 19ème   siècle. Elle a été aussi exploitée à Saint-Gilles Croix de Vie à une certaine époque. C’était pour la teinture des voiles de bateaux.  Pensez aux voiles du voilier le Hope… Dans cette localité, il y a une ruelle baptisée « Garance ».
La garance a été utilisée comme pigment pour la confection de la laque de garance : un rouge rosé.
La garance mélangée à l’alimentation des animaux colore leurs os en rouge ainsi que le lait.
En 1829 Charles X impose le pantalon et le képi rouge garance pour nos fantassins, et cette couleur fut gardée jusqu’à la guerre de 1914 par nos soldats, couleur bien visible pour l’ennemi…
Une brassée de branches de garance est bien utile pour le nettoyage des objets en étain.La garance entre dans la fabrication « d’indiennes », ces toiles de coton colorées par  impression. 
Dans le calendrier républicain, la garance était le nom attribué au 23ème  jour du mois de brumaire.

Géranium purpuréum

Plante trouvée lors de la sortie à St Gilles avec MIchèle
le 12 juin 2016

Géranium sylveste des bois ou des forêts

Plante trouvée lors d’une randonnée en forêt Noire en juin 2016

Giroflée des dunes

La Giroflée des dunes ou Matthiole à feuilles sinuées (Matthiola sinuata) est une plante bisannuelle de la famille des Brassicaceae poussant sur les sables des côtes méditérrnéenne et atlantique.

Glajou   IRIS DES MARAIS, FAUX ACORE, FLAMBE D’EAU ou GLAIES

Randonnée du 22 avril 2016 du côté des marais de Saint Hilaire de Riez.
Glajou : terme du marais de Monts, tiré de gladiolus, glaïeul, dans le sens d’iris ou de plante à feuilles en lame de glaive. Plante vivace à port dressé. L’iris des marais est de la famille des iridacées.C’est une plante à rhizome avec de longues feuilles linéaires en forme de glaive. Au printemps, une tige érigée, comporte à son extrémité des fleurs jaunes inodores. La fleur jaune comporte trois grands tépales. Les fruits sont des capsules à graines brunâtres.Originaire d’Europe, cette plante se trouve aussi en Asie et en Afrique du nord, toujours en zones humides et marécageuses. L’iris d’eau est utilisé dans le système de lagunage pour son pouvoir purifiant. Le rhizome est utilisé pour le tannage. Le suc du rhizome était employé contre la cataracte.
C’est cette fleur qui aurait inspiré le blason des rois de France. On retrouve également cette fleur sur le blason de la région de Bruxelles, de la ville de Lille et de la ville américaine de Louisville.

Gorgones (Gorgonacéa)

Randonnée du 22 décembre littoral de St Gilles

Les gorgones (Gorgonacea), parfois appelés coraux cornés ou coraux écorce, sont un ordre de coraux, vivant sous forme de polypes coloniaux sessiles. L’ordre compte environ 1 200 espèces, qui se rencontrent dans toutes les mers tropicales et subtropicales. Ces coraux ne cultivent pas de zooxanthelles, et n’ont donc pas besoin de soleil pour croître.

Grémil

Vu lors du séjour Gersois 16 au 21 mai 2016

Plante vivace aux fleurs violacées puis bleu-azur.
Les graines sont blanches, brillantes, et très dures. Ces caractéristiques ont donné son nom à la plante : 
Lithospermum purpurocaeruleum.
La taille de ce Grémil est généralement de 
30 cm de hauteur et il s’étend sur environ 1 mètre de long avec de nombreuses pousses qui drageonnent. Les feuilles sont étroites.

Gui  viscum album

Haute branche, eau de chêne, glu, bois de la Sainte-Croix.
Randonnée du 26 novembre 2015 entre Jaunay et Coëx
La boule de gui, qui prend naissance sur une branche de pommier, peuplier, tilleul, aubépine ou érable … mais rarement sur le chêne, tire son eau des vaisseaux de la sève brute .Ses petites baies naissent et grossissent jusqu’à former une belle sphère blanche et translucide, de la taille d’un petit pois.De la famille des VISCACEAE,  Loranthacées, arbrisseau dioïque dit hémiparasite car il contient un peu de chlorophylle, formant de grosses touffes sur les arbres parasites.
Sa maturité est hivernale. Le gui se développe à contre-courant des lois végétales habituelles. C’est une plante en rébellion « un extra- terrestre ». Certains arbres meurent, si on coupe toutes les boules de gui. La dissémination du gui se fait essentiellement par les oiseaux, surtout les grives. Le mot gui vient du vieux celte, littéralement « guérit tout « , on comprend mieux le druide Panoramix coupant ses feuilles à la serpe pour sa potion magique.  Au gui l’an neuf !
Le gui aurait servi de cadre à des trêves lorsque des ennemis se rencontraient sous le gui, ils devaient déposer les armes jusqu’au lendemain. C’est de la que proviendrait la coutume de suspendre du gui au plafond et d’y échanger un baiser en signe d’amitié et de bienveillance.  Le gui comporte des substances toxiques. Paradoxalement, certaines parties du gui sont utilisées dans les traitements médicaux.  Signe de porte-malheur dans l’est des Ardennes, de la Marne et de la Haute Marne. Ailleurs, il serait plutôt signe de bonheur. Dans la Grèce antique, le gui était associé à Hermès le messager de l’Olympe, dieu de la santé.